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Impact du changement climatique sur le sport : 

Un sportif engagé c’est un sportif qui veut continuer de jouer ! 

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Si le milieu du sport a sans aucun doute un impact important sur l’environnement, il semble désormais évident que le sport souffre et souffrira plus sévèrement encore des conséquences du dérèglement climatique. Il a en effet des conséquences sur les événements, sur les performances et sur la santé. 

L’activité humaine et la pollution qu’elle engendre est la première cause du réchauffement climatique. Ce réchauffement menace les littoraux, les pelouses, les sports d’hivers. Des centaines d’événements sportifs ont dû être annulés ou repoussé en raison de perturbations liée au climat. WWF France écrit très justement : 

« Quelle skieuse sans neige ? Quel rugbyman ou marathonien à 40 ou 45 degrés ? Quel régatier dans des mers couvertes d’algues toxiques ? Quel kayakiste dans des rivières à sec ? Quels sports de nature dans des paysages devenus arides ? » 

 

Le sport n’est possible que dans un environnement favorable à sa pratique. La performance est en effet liée à l’entrainement et l’habitude, la répétition des mêmes mouvements dans des conditions connus, que l’on maitrise ou que l’on peut anticiper. Le corps est en effet très sensible aux changements des conditions extérieurs. De fortes chaleurs ou des vents violents ont une influence majeure sur les performances d’un marathonien ou d’un skippeur. On admet en effet que si un sportif perd 2 L d’eau pendant une performance, il perd 30 % de sa puissance. Or, durant un effort, les pertes en eau varient d’un demi-litre à deux litres et demi par heure. « Un match de football ou de tennis entraîne l’élimination de trois à quatre litres d’eau. Par une journée chaude et moite, un triathlète peut même perdre jusqu’à quinze litres d’eau » constate l’ouvrage médical français Vidal.

D’un point de vue purement scientifique, le dérèglement climatique s’avère problématique pour les performances des sportifs, mais également dangereux pour leur santé. Le sujet risque un coup de chaleur. Selon le Comité international olympique : 

« Le coup de chaleur dû à l'effort est un état d'urgence qui se définit par une hyperthermie induite par l'exercice, avec généralement une température corporelle centrale supérieure à 40,5 °C, associée à un dysfonctionnement du système nerveux central tel que la désorientation, la confusion, l'agressivité, l'hystérie, le délire, une altération de la conscience et un comportement irrationnel. » 

Le coup de chaleur se produit généralement lors d’exercice physique dans des milieux chaud et humide et est causé par un mauvais entrainement ou une mauvaise adaptation au milieu. 

Dans des conditions de température extérieur très élevé et associé par exemple à un contexte de compétition sportive ou la gagne devient la finalité de toute chose, le sportif a tendance à repousser davantage ses limites. 

Alors, le coup de chaleur passe d’une simple perte de repère à un risque sanitaire élevé pour les participants.  

 

Les températures extérieurs favorables à la pratique sont comprises en dessous de 32 °c. Or le dernier rapports du GIEC prévoit une augmentation moyenne des températures entre 1 °c et 2 ,5°c d'ici 20 ans.

La pratique du sport est et sera de plus en plus perturber par le changement climatique, il est donc du devoir de tous de faire de son mieux pour avoir un mode de vie plus responsable.   

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